
« Trois questions à Anass BERADY »
Quels en sont les impacts sur l’évolution des prix? Nous savons que pour le logement social, le prix est fixé. Devant la rareté de la demande, les promoteurs opérants dans ce segment, préfèrent élever le niveau de la finition et de surface utile, pour se distinguer. Malheureusement ce model s’essoufflera au moment où les opérations […]
Quels en sont les impacts sur l’évolution des prix?
Nous savons que pour le logement social, le prix est fixé. Devant la rareté de la demande, les promoteurs opérants dans ce segment, préfèrent élever le niveau de la finition et de surface utile, pour se distinguer. Malheureusement ce model s’essoufflera au moment où les opérations ne seront plus rentable.
Pour l’autre type de logement, malgré une demande qualifiée de moyenne à faible, les prix resteront stables, sauf pour quelques quartiers qui sont en cours de transformations et qui bénéficie d’un avantage majeurs qui est la proximité au centre-ville.
Nous ne pensons pas qu’ils y’aura une baisse significative des prix, car il y a d’autres variantes qui empêcheraient cette dernière, comme par exemple les intérêts bancaires, le prix d’acquisition du foncier, la marge habituelle du projet,…etc.
Dans le cas, des professionnelles, n’affichant pas un engagement sérieux avec les organismes bancaires, en plus que les actifs immobiliers sont perçus comme des produits impérissables, les promoteurs immobiliers préfèrent faire face à un allongement des délais de vente que de baisser les prix ou vendre à perte. Une prescription motivée par le déficit constaté en logement et à combler dû à l’accroissement des nouveaux ménages.
Risque-t-on la survenue d’éléments majeurs, pouvant changer la tendance pour le reste de l’année ?
Comme nous l’avons déjà exprimé dans d’autres interventions, l’année 2016 est une année charnière. Le secteur est entrain de vivre une mutation, et l’année 2017 s’inscrit dans la continuité de cette mutation.
Le model du logement social, avec tous ses avantages octroyés par l’Etat, comme précédemment cité, est entrain de s’essouffler. Ce modèle qui a fait émerger plusieurs grands groupes, qui connaissent de nos jours des difficultés et qui ont du mal à s’inscrire dans d’autres model économique plus stable et s’adapte avec cette période.
Pour le moment, l’Etat n’arrive pas à trouver un nouveau modèle de projet de moyen standing qui incitera les investisseurs à s’impliquer et relancer à nouveau le secteur de l’immobilier. Dans l’autre côté de la scène, les organismes bancaire sont entrain de prendre les devants et tentent par tous les moyens de limiter les « dégâts » …
Outre le neuf, où résident les opportunités dans l’immobilier ?
Nous pensons que le marché de l’ancien, commence à présenter des opportunités intéressantes d’investissement, que cela pour le particulier ou les entreprises, notamment pour les assurances et d’autres structures désirant se professionnaliser dans la réhabilitation des actifs immobiliers. En outre l’esprit de ces anciens propriétaires n’adoptent pas les mêmes convictions que les investisseurs dans la mesure où ils sont prêt à faire des concessions pour la vente.
Puis, il y a également le secteur de la location, qui devient captivant, surtout pour le particulier, qui commence à être conscient du coût global de l’acquisition à terme, puisque finalement et pour une maturité de 20 ans, le bien immobilier revient au prix double.
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